Réglementation et sécurité en Stand Up Paddle

Mar 22, 2020 | Conseils

La sécurité et la réglementation en Stand Up Paddle n’est pas à négliger. Si certaines lois existent et réglementent la navigation, d’autres règles sont toutes aussi importantes pour une pratique sécuritaire du Stand Up Paddle. Pour vous simplifier la vie, voici quelques conseils ainsi que la réglementation.

Réglementation

Parce que la règlementation en SUP est parfois floue, on va faire ça simple. Chose à savoir : en mer la réglementation en Stand Up Paddle est basée sur la Division 240 (article 240-1.02 II.5 et article 240-2.10) celle des Kayaks, avirons de mer, stand up paddle et pirogues. Celle-ci limite la navigation et impose un minimum de matériel.

Limites de navigation

Les planches ou flotteurs inférieurs à 11’6 (3m50 ), rigides ou gonflables sont considérés comme des engins de plages et toutes navigation au delà de 300m d’un abri est interdit ! La navigation se fait de jour obligatoirement (Division 240 – article 240-1.02).

Les SUP de plus de 3m50, c’est à dire 11’6 et plus ne sont pas considérés comme des engins de plages. Ils sont autorisé à dépasser la bande des 300m sans aller au delà des 2 milles d’un abri, la navigation est obligatoirement diurne (Division 240 – article 240-2.02).

Attention, les Stand Up Paddle gonflables d’une longueur de 11’6 et plus sont autorisés à dépasser les 300m si et seulement si ils disposent d’au moins 2 réserves de flottabilité leur permettant de flotter avec la charge maximale recommandée dans le cas ou la chambre à air du plus grand volume dégonflée.

La notion d’abri est importante et ne doit pas être négligé. Voici la définition retenue par la Division 240:

Abri : tout endroit de la côte que l’engin et le pratiquant peuvent aborder, sur lequel ils peuvent trouver refuge et d’où ils peuvent repartir sans assistance. Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment.

Le matériel obligatoire

Pour une navigation à plus de 300m d’un abri, le matériel d’armement et de sécurité basique, adapté aux caractéristique de l’embarcation , est obligatoire. Il se compose du matériel suivant:

  • une aide à la flottabilité d’une capacité minimale de 50N ou une combinaison ou un équipement de protection conforme aux dispositions de l’article 240-2.13, s’il/si elle est porté(e) en permanence (combinaison humide en néoprène assurant au minimum une protection du torse et de l’abdomen, une flottabilité positive et une protection thermique). Pour savoir qu’elle aide à la flottabilité choisir, lisez notre article juste ici.
  • un moyen de repérage lumineux individuel, étanche, ayant une autonomie d’au moins 6 heures, de type lampes flash, lampe torches ou cyalume à condition que ce dispositif soit assujetti à chaque équipement individuel de flottabilité ou porté.
  • un dispositif permettant au pratiquant de rester en contact avec son flotteur en cas de chute à la mer, autrement dit un leash.

C’est sur, on a pas toujours envie de porter un gilet et/ou une combinaison mais c’est la loi et ça sauve des vies ! Les statistiques nous disent que 8 noyades sur 10 sont causées par l’absence d’une aide à la flottabilité ou d’un mauvais ajustement : faisons attention!

Sécurité

Connaitre et appliquer la réglementation n’est pas suffisant pour faire du Paddle en toute sécurité. Il faut également faire preuve de bon sens, voici quelques conseils pour éviter de se retrouver dans des situations parfois délicates:

Météo et vents

En Stand Up Paddle, le vent est un élément que l’on doit connaître. Tout comme le courant d’une rivière, la direction du vent peut faciliter ou sacrément compliqué votre sortie. N’hésitez donc pas à regarder les prévisions météo et à jeter un coup d’œil en particulier à la vitesse et à la direction du vent.

Pour en savoir plus à ce sujet et savoir comment décrypter une bulletin météo, lisez notre article juste ici.

S’habiller en conséquence

Printemps, été, automne, hiver, toutes les saison sont bonnes pour sortir sa planche. S’il est évident qu’une sortie en paddle en plein de mois de juillet doit s’accompagner d’une bonne crème solaire, une sortie en plein hiver s’accompagne à son tour de vêtements en néoprène ou d’une combinaison qui saura nous garder au chaud.

Pour en savoir plus à ce sujet et pour savoir quel combinaison est nécessaire en fonction de la température de l’eau, lisez notre article juste ici.

Hydratation et alimentation

En SUP même s’il est facile de sauter dans l’eau pour se rafraîchir, en plein soleil et en pleine canicule, il est important de s’hydrater. La majorité des planches sont munies d’élastiques sous lesquelles vous pouvez y insérer facilement une bouteille d’eau ou un sac étanche avec une pâtes de fruits pour vous booster en cas de coup dur alors n’hésitez pas.

Avertir ses proches

Si vous partez seul sur l’eau, on vous suggère d’avertir un membre de votre entourage. Sans l’inquiéter, il est toujours plus sécuritaire d’aviser un proche de notre départ, de notre arrivée et spots sur lequel on souhaite s’aventurer.

C’est toujours une bonne idée d’emporter avec vous un téléphone ou une VHF. Vous risquez sans doute de ne pas l’utiliser, mais il sera là au besoin.

Faire du paddle ce n’est pas dangereux. Loin de là ! Toutefois, comme tout sport nautique et outdoor, nous nous devons d’être conforme à la loi, de porter un équipement de flottabilité et de faire preuve de bon sens.

Pour en apprendre davantage sur la sécurité en Stand Up Paddle , n’hésitez pas à nous écrire.

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